PREVENIR LES TCA

Les TCA sont une cause sérieuse de morbidité et de mortalité. Il n’y a pas de traitement miracle. Il faut évidemment une mise en place d’une prise charge médicale pluridisciplinaire. Il faut aussi l’amour et le soutien des proches.

Il peut y avoir de la prévention par l’éducation sur la santé comme :

  • Développer des comportements sains en apprenant à s’occuper de soi-même, de sa santé et de sa vie.
  • Apprendre à s’écouter et d’écouter son corps, car oui notre corps nous parle et parle pour nous quand nous n’arrivons à verbaliser les émotions qui sont douloureuses
  • Connaître et apprécier la diversité alimentaire
  • Valoriser et expliquer la diversité des personnes
  • Valoriser la notion de plaisir alimentaire
  • Encourager à ne pas s’arrêter à l’apparence physique
  • Eduquer sur les fausses croyances des régimes ou produits miracles pour perdre du poids
  • Favoriser l’estime et l’amélioration de soi

Il y a des N° gratuits et plusieurs associations qui accompagnent et écoutent les proches ou les personnes en souffrances.

N’oublions pas que ces troubles n’apparaissent jamais sans raison. Elles sont une véritable souffrance, le corps crie ce que nous n’arrivons pas à dire. C’est une forme de long suicide, douloureux car il y a un manque d’amour, de l’abus, de la maltraitance, un ou des traumas….

En plus d’une prise en charge médicale, un accompagnement alternatif peut être un véritable plus car la personne arrivera à mieux s’ouvrir et parler. N’hésitez pas à me contacter.

Sandrine

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LES AUTRES TCA

Il existe d’autres TCA moins connus et moins répandus :

  • L’orthorexie touche entre 2 et 3% de la population en France. L’orthorexie est l’obsession autour de la nourriture saine. Vous me direz « mais justement c’est ce que tout le monde préconise non? ». Alors oui manger sainement c’est très bien, mais quand ça devient obsessionnel, contraignant, avec des interdictions, des règles strictes quotidiennes cela devient alors pathologique. La personne n’aura pas de plaisir, une souffrance viendra s’installer, poussant même la personne à tout peser et à s’interdire un plaisir qu’elle considérera comme un écart grave.
  • Le mérycisme ou le trouble de la rumination est un TCA se caractérisant par des régurgitations et la remastication de ce qui a été régurgité involontairement et de façon incontrôlée. Les petits de 3 mois à 2 ans en souffre plus que les adolescents et les adultes.
  • Le trouble PICA se caractérise par l’ingestion de substances non comestibles et non nutritives de façon régulière (de la terre, du savon, du papier, de la cendre de cigarette…)

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LA PRISE EN CHARGE DE LA BOULIMIE ET DE L’HYPERPHAGIE

La prise en charge rapide est un facteur déterminant pour espérer une guérison et éviter une chronicité. Ces pathologies nécessitent une prise en charge pluriprofessionnelle pour traiter les aspects psychologiques, somatiques, nutritionnels, familiaux et sociaux avec :

  • Une approche psychothérapique
  • Une thérapie comportementale dialectique
  • Une thérapie comportementale et cognitive
  • Une psychothérapie d’inspiration psychanalytique
  • Une thérapie interpersonnelle
  • Une thérapie familial

Ces choix seront pris en fonction des besoins du patient, de la nécessité privilégié par l’équipe médicale et de ce qui a déclenché ces troubles.

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LES CONSEQUENCES DE L’HYPERPHAGIE

Les complications ou les risques sont d’ordre somatique et psychologique. Les hyperphagiques peuvent souffrir de surpoids ou d’obésité qui sont à l’origine de multiples complications : diabète, problèmes cardiaques avec un risque accru d’AVC, hypertension, cholestérol, problèmes osseux ou articulaires…

Les complications d’ordre psychologique sont : état dépressif, utilisation de substances psychotropes, consommation de tabac, d’alcool, médicaments, baisse de l’estime de soi et de la confiance en soi, isolement, trouble de la sexualité, risque suicidaire, crises graves et fréquentes, troubles psychiatriques sévères.

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L’HYPERPHAGIE, LES SYMPTÔMES QUI DOIVENT ALERTER

Ils ne sont pas faciles à cibler car nous aurons plus tendance à catégoriser les personnes souffrants d’hyperphagie comme des personnes trop gourmandes, déraisonnables ou comme des bonnes vivantes… et personne ne verra la souffrance derrière ce comportement.

Cependant on peut remarquer si :

  • La personne mange plus vite que la normale et peut ne pas prendre le temps d’apprécier ce qu’elle mange, elle est plus en mode remplissage pour combler sa souffrance
  • Manger de grandes quantités sans en ressentir réellement le besoin et sans faire attention aux sensations de satiétés
  • Manger seule pour éviter le regard des autres
  • Manger jusqu’à se sentir mal à l’aise et/ou honteux(se)
  • Eprouver une sensation de dégoût, se sentir coupable d’avoir trop mangé, se sentir déprimé

L’hyperphagie est d’autant plus difficile à détecter car nous ne pouvons pas savoir ce que pense ou ressent la personne qui souffre si elle ne l’exprime pas , surtout qu’elle n’aura pas de comportements compensatoires (pratique excessive de sport, vomissements auto induits, utilisations de laxatifs…) qui peuvent se remarque plus facilement.

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L’HYPERPHAGIE (personnes concernées et causes)

Elle est caractérisée par des épisodes répétitifs de crises de boulimie, accompagnés d’une sensation de perte de contrôle sans comportements compensatoires inappropriés. L’hyperphagie entraîne un surpoids ou une obésité qui peut générer une grande souffrance psychique.

L’hyperphagie touche autant les hommes que les femmes et elle est plus fréquente que la boulimie puisqu’elle concerne 3 à 5% de la population. Souvent diagnostiquée au-delà de 20 ans, cependant il existe aussi des formes plus précoces qui sont plus sévères.

Malheureusement les personnes souffrant d’hyperphagie consultent peu et celles qui consultent y vont souvent pour un problème de surpoids ou d’obésité sans parler au médecin de leur comportement alimentaire.

Les causes de l’hyperphagie ne sont pas encore clairement identifiées et se produisent dans des contextes très différents. Souvent provoqué par un dérèglement psychologique ou encore par un problème d’ordre émotionnel.

Les personnes hyperphagiques souffrent souvent de dépression légère à modérée et sont plus préoccupées par leurs corps ou le poids que par leur façon de manger excessive sous forme de crise.

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LES CONSEQUENCES DE LA BOULIMIE

Avec le recours aux vomissements auto induits, ainsi qu’aux laxatifs et aux diurétiques peuvent développer les complications suivantes :

  • Altération de l’émail des dents, déchaussements, caries, lésions aux gencives
  • Lésions digestives au niveau de l’œsophage, reflux gastro-œsophagien, gastrite…
  • Ostéoporose ou perte de la densité osseuse
  • Déshydratation
  • Règles irrégulières et baisse de la fertilité chez les femmes, baisse de la libido et troubles de la sexualité chez les hommes
  • Dénutrition qui induit des carences nuisant gravement à a santé
  • Perturbation métaboliques peuvent entraîner des troubles cardiaques et rénaux

Sur le plan psychique, il y a la perception erronée de soi-même avec le manque d’estime et de confiance en soi. Les personnes boulimiques sont sujettes à l’hyperémotivité et à l’impulsivité, à l’anxiété, ainsi qu’au développement de pensées obsessionnelles ou encore une tendance à la dépression avec idées suicidaires.

Sur le plan social, le repli sur soi et à l’isolement avec parfois des conséquences sur les études ou le travail avec un manque de motivation, un désintérêt, une baisse de performance…

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BOULIMIE, LES SYMPTÔMES QUI DOIVENT ALERTER

La boulimie se manifeste sous la forme de pulsions ou de crises, à laquelle le boulimique ne peut pas résister. Ces crises se présentent sous la forme d’un besoin angoissant de manger, c’est le CRAVING : une sensation de faim incontrôlable qui entraîne une consommation de nourriture en grande quantité et ingurgitée rapidement.

Le boulimique mange n’importe quel aliment qui est à sa portée. Souvent, il ingurgite des aliments qui ne sont pas à préparés, pas à cuire et qui sont gras, sucrés et hautement caloriques.

Les crises se déroulent souvent quand la personne est seule, à l’abri des regards et en dehors des repas. Après ces crises, la personne boulimique éprouve une sensation de malaise, de remords et de dégoût de soi. Une personne boulimique est rarement en surpoids ou obèse, même si son poids peut fluctuer de quelques kilos d’une semaine à l’autre.

Un médecin peut confirmer la suspicion de boulimie en utilisant le test SCOTT ou EAT26 en recherchant aussi des symptômes associés comme :

  • Addiction : alcool, tabac, médicaments psychotropes, cannabis…
  • Troubles de la personnalité
  • Etat dépressif
  • Si le sujet est anxieux ou angoissé
  • Chez les adolescentes et les jeunes femmes, des règles irrégulières ou absentes
  • La répétition des épisodes de crises de boulimie
  • La survenue d’au moins 2 épisodes boulimiques par semaine et ce depuis au moins 3 mois
  • Le recours fréquent à des comportements compensatoires inappropriés
  • L’intérêt excessif porté par le sujet boulimique à son apparence physique, à son corps et à la pris de poids
  • La sensation de perte de contrôle sur l’absorption d’aliments lors des crises de boulimie

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LA BOULIMIE (personnes concernées et causes)

La boulimie touche en majorité les femmes, qui représentent 83% contre 17% d’hommes. La boulimie concerne en France environ 2% de la population féminine et 4 à 8% d’étudiante ce qui correspond à environ 220 000 femmes. Moins de 40% des boulimiques ont moins de 25 ans.

La boulimie se caractérise par des épisodes récurrents de frénésie alimentaire suivie de comportements compensatoires inappropriés tels que l’absorption de diurétiques ou de laxatifs, des vomissements auto induits, la pratique d’exercices physiques excessifs ou des jeûnes qui libèrent des endorphines qui procurent du bien être (que l’on retrouve aussi dans l’anorexie). Ces épisodes boulimiques se reproduisent au moins une fois par semaine sur une durée de 3 mois.

Les causes de la boulimie sont multiples. Elles peuvent être influencées par une combinaison de facteurs psychologiques et génétiques, ainsi que par des facteurs environnementaux, familiaux ou sociaux.

Une personne boulimique peut souffrir de troubles de la personnalité, de troubles dépressifs ou de troubles bipolaires, de TDAH. Elle sont vulnérable psychologiquement et elles peuvent souffrir aussi d’impulsivité, d’un manque de confiance en soi et/ou d’estime de soi souvent associé à un besoin de perfectionnisme.

Des événements personnels difficiles peuvent être des facteurs déclencheurs tel que : séparation, deuil, maltraitance, abus sexuel ou physique, traumatismes dans l’enfance…

Les causes socioculturelles avec une pression sociale afin de rentrées dans des cases. Le mode de vie déstructuré où on mange plus souvent, moins assis, moins en famille… Ces pertes de repères font que l’on mange vite, n’importe quoi, à n’importe quel heure, avec ou sans sensation de faim. On mange aussi pour oublier, pour se créer une carapace pour amortir nos émotions douloureuses et trop souvent non verbalisées.

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LA PRISE EN CHARGE DE L’ANOREXIE

Une prise en charge rapide et précoce de l’anorexie par des professionnels est déterminante pour favoriser la guérison et prévenir les éventuelles complications et l’évolution ver une forme chronique.

La prise en charge peut se faire par un pédiatre ou un pédopsychiatre pour les enfants et les adolescents. Pour les adultes, ce peut être le médecin traitant, un psychiatre, un psychologue ou un médecin spécialiste des TCA.

Il faut soigner les aspects nutritionnels, psychiques et somatiques. Les soins et aides à mettre en place sont :

  • Le soutien des proches. Les membres de la famille ne doivent pas se sentir responsables des troubles alimentaires de leur proche. Par contre, ils sont leur meilleur allié lors du traitement pour aboutir à la guérison ou à une amélioration de la situation.
  • Hospitalisation ou soins en ambulatoires en fonction de la gravité du cas. Seules les urgences somatiques ou psychiatriques se traite à l’hôpital (si risque suicidaire, épuisement des aidants ou échecs des soins en ambulatoires). La haute autorité de santé a établi une liste des recommandations pour procéder à une hospitalisation en fonction de l’âge des patients et des critères somatiques, psychiatriques et environnementaux. L’hospitalisation peut être imposer aux patients avec accord des proches et des professionnels de santé si les critères sont alarmant (perte de poids importante et/ou rapide, risque suicidaire, comorbidité…)
  • La rééducation nutritionnelle pour fixer l’objectif de poids et la réintroduction progressive d’une alimentation dite normale
  • Recours à la psychothérapie pour que le patient puisse parvenir à renouer avec son corps. Différentes approches sont possibles :
    • individuel qui est plus que nécessaire pour traiter les souffrances psychiques, travailler sur l’anxiété, renforcer l’estime de soi, modifier son comportement alimentaire…
    • une thérapie familiale pour travailler sur les relations actuelles entre les membres de la famille, le vécu de la maladie par chacun des membres, l’histoire intergénérationnelle de cette famille… Le but est de renforcer les liens et replacer la famille dans une dynamique constructive
    • une thérapie de groupe ou groupe de parole peut aider à briser l’isolement
    • art thérapie, musicothérapie, expression théâtrale, arts visuels, danse etc… pour exploiter la créativité et le potentiel d’expression pour le développement personnel

Souvent plusieurs années sont nécessaires. Il faut une équipe pluridisciplinaire : diététicien, pédiatre, psychologue, psychiatre, médecin traitant…

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