ANOREXIE, LES SYMPTOMES QUI DOIVENT ALERTER

On ne peut pas penser que quelqu’un souffre d’anorexie en se basant uniquement sur son apparence physique. Il est important de connaître les signes de TCA qui s’installent sournoisement. Des tests peuvent être fait comme SCOTT et EAT26.

  • Chez l’ENFANT, les signes ne sont pas toujours simples à repérer, mais voici ceux qui peuvent vous alerter :
    • Une croissance ralenti
    • Un IMC en baisse
    • Douleurs de ventre et nausées fréquentes
    • Puberté retardée ou qui n’arrive pas. Chez les filles, absence de règles et du développement de la poitrine. Chez les garçons, les organes génitaux ne se développent pas
  • Chez l’ADO, les signes qui peuvent vous alerter :
    • Préoccupation excessive, voire obsessionnelle autour de la nourriture et de la prise de poids
    • Distorsions ou perturbations quant à la représentation de l’image du corps
    • Absence ou perturbation des cycles menstruels sur au moins 3 cycles consécutifs, plus de 2 ans après l’apparition des 1ière règles
    • Perte de poids banalisée
    • Restriction alimentaires et modifications des habitudes alimentaires, suppression des aliments gras, sucrés et caloriques
    • Catégorisation des aliments en BONS ou MAUVAIS
    • Hyperactivité physique, pratique excessive sportive
    • Vomissements provoqués moins de 30 min après le repas
    • Utilisation de laxatifs, de diurétiques et de coupe-faim
    • potomanie, pour se remplir l’estomac d’eau au lieu de manger
    • surinvestissement intellectuel
  • Chez l’ADULTE, il faut suspecter de l’anorexie avec l’apparition des signes suivants :
    • IMC inférieur à 18,5
    • Perte de poids supérieure à 15%
    • Hyperactivité physique, perfectionnisme et surinvestissement intellectuel
    • Baisse de la libido et de l’érection, aménorrhée, infertilité
    • Refus de reprendre du poids malgré un IMC qui mais sa santé (voir sa vie) en péril

L’évolution de cette maladie est longue et incertaine, une guérison est favorisée à condition d’être prise en charge le plus tôt possible.

En plus d’une prise en charge médicale, un accompagnement  alternatif peut être un plus. N’hésitez pas à me contacter.

Sandrine

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